Le Département des Yvelines agit contre la désertification médicale avec un projet ambitieux de télémédecine

Votre médecin traitant n’est pas disponible ? Vous pouvez à présent consulter un médecin à distance pour une prise en charge ponctuelle dans une des cabines de télémédecine* déployées par le Département des Yvelines.

Simples et pratiques, 8 nouvelles cabines de télémédecine ouvrent sur les villes de Chanteloup-les-Vignes, Conflans-Sainte-Honorine, Les Mureaux, Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville, Meulan-en-Yvelines, Saint-Germain-en-Laye et Rambouillet. Un Bus santé itinérant complète cette offre innovante grâce à son cabinet de télémédecine intégré.

Pour trouver la cabine la plus proche et réserver un créneau, RDV sur www.yvelines-telemedecine.fr et laissez-vous guider.

Méthode fiable et innovante, la télémédecine permet de bénéficier d’une expérience proche de celle que l’on peut avoir dans un cabinet médical et permet d’avoir un RDV dans les meilleurs délais.

Comment ça marche ?

Allez sur www.yvelines-telemedecine.fr pour trouver toutes les informations nécessaires : créez votre compte, recherchez la cabine la plus proche et réservez le créneau de votre choix.

Le RDV est confirmé par email et sms, vous recevrez un sms de rappel 2h avant votre RDV.

L’heure de votre RDV est arrivée, vous vous installez dans la cabine de télémédecine muni de votre carte vitale. La téléconsultation peut commencer, vous êtes guidé par le médecin téléconsultant dans l’utilisation des appareils connectés. A l’issue de votre RDV, vous récupérez votre bilan et si nécessaire votre ordonnance. Vos documents sont conservés sur votre espace patient sécurisé. Vous pouvez à tout moment les communiquer à votre médecin traitant.                                                                                                                  

La télémédecine, fruit d’un partenariat  

Le projet télémédecine est porté conjointement par le Département des Yvelines et son opérateur Seine et Yvelines Numérique.
Il est élaboré de concert avec les partenaires de santé (Agence régionale de santé, Caisse primaire d’assurance maladie) ainsi qu’avec les structures représentant les médecins du territoire (Ordre des médecins, Plateforme territoriale d’appui – APTA 78 -, communautés professionnelles territoriales de santé).
Dans le respect du programme national « Ma Santé 2022 », il a pour seul objet de permettre l’accès aux soins aux personnes qui en sont les plus éloignées.

+d’infos sur www.yvelines-telemedecine.fr

 

 

 

 

Campagne de prévention des intoxications au monoxyde de carbone en période hivernale 2022-2023

L’Île-de-France est l’une des régions les plus touchées par les intoxications au monoxyde de carbone, avec environ 150 épisodes d’intoxication sur une saison de chauffe annuelle. Le monoxyde de carbone reste en France la première cause de mort toxique accidentelle. Cette intoxication affecte aussi bien les individus isolés que les groupes (famille).

Le monoxyde de carbone est un gaz asphyxiant indétectable : il est invisible, inodore et non irritant. Il résulte d’une mauvaise combustion au sein d’un appareil de chauffage fonctionnant au gaz, au bois, au charbon, à l’essence, au fuel ou encore à l’éthanol. Sa densité étant voisine de celle de l’air, il se diffuse donc très vite dans l’environnement, et peut donner lieu à des intoxications mortelles en quelques minutes.

Tout appareil thermique (moteur, appareil de cuisson, de chauffage ou de production d’eau chaude) utilisant un combustible contenant du carbone est susceptible de provoquer une intoxication au monoxyde de carbone, s’il n’est pas installé, utilisé ou entretenu correctement.

Quels sont les appareils à surveiller ?

Tous les types d’appareils sont concernés :

  • les chaudières (bois, charbon, gaz, fioul) ;
  • les chauffe-eau et chauffe-bains ;
  • les inserts de cheminées, poêles ;
  • les chauffages mobiles d’appoint ;
  • les cuisinières (bois, charbon, gaz) ;
  • les moteurs automobiles dans les garages ;
  • les groupes électrogènes à essence ou à fioul et tout moteur thermique fixe ou mobile ;
  • les appareils de fortune : type brasero ;
  • les appareils de cuisson d’extérieur : barbecue, plancha au gaz.

Comment survient une intoxication ?

Dans une majorité des cas, les accidents résultent de :

  • la mauvaise évacuation des produits de combustion (conduit de fumée obstrué ou mal dimensionné) ;
  • l’absence de ventilation dans la pièce où est installé l’appareil (pièces calfeutrées, sorties d’air bouchées) ;
  • l’absence ou du défaut d’entretien des appareils de chauffage et de production d’eau chaude ainsi que les inserts, poêles, cuisinières, chauffages mobiles d’appoint ;
  • la vétusté des appareils ;
  • la mauvaise utilisation de certains appareils (appareils de chauffage d’appoint utilisés en continu par exemple, groupes électrogènes…).

Parfois deux ou plusieurs facteurs cités interviennent dans l’accident.

Dans ces conditions, le monoxyde de carbone est inhalé par la personne exposée, puis se fixe sur les globules rouges et les cellules musculaires où il entre en compétition avec l’oxygène. Il agit comme un gaz asphyxiant, parfois mortel, qui immobilise la victime, et l’empêche de se secourir.

Les symptômes d’une intoxication

L’intoxication au monoxyde de carbone peut intervenir de deux façons différentes :

L’intoxication aiguë

Elle entraîne une intervention des secours en urgence. Elle a pour effet des vertiges, maux de tête, nausées, une perte de connaissance, voire un coma et le décès dans les cas les plus graves. En cas d’intoxication aiguë, dans la majorité des cas, les symptômes disparaissent en 48 heures. Cependant, il arrive que plusieurs jours, voire plusieurs semaines (de 2 à 40 jours) après l’intoxication, des troubles apparaissent : il peut s’agir de migraines, de vertiges, de sensation de faiblesse musculaire, de troubles de l’audition, de la vue, de la mémoire ou du comportement, d’insomnie. L’apparition de ces séquelles n’est pas systématique mais est mal connue et nécessite une vigilance particulière.

L’intoxication chronique

Elle se manifeste par des symptômes communs à d’autres maladies et donc difficilement diagnosticable : maux de tête, vertiges, malaises, nausées, troubles de la vision, de l’odorat ou du goût, troubles du sommeil, de la mémoire, de l’attention, douleurs thoraciques, abdominales, musculaires peuvent être des conséquences selon les individus.

Le monoxyde de carbone a été décrit comme «le grand imitateur» car les intoxications donnent lieu à un grand nombre de faux diagnostics de grippe, de gastro-entérites ou d’autres affections bénignes.

Le monoxyde de carbone : 5 conseils pratiques

1- Avant l’hiver, faire systématiquement intervenir un professionnel qualifié pour contrôler les installations

Faire vérifier et entretenir chaudières, chauffe-eau, chauffe-bains, inserts et poêles. Il est recommandé de signer un contrat d’entretien garantissant une visite annuelle de prévention (réglage, nettoyage et remplacement des pièces défectueuses).

Faire vérifier et entretenir les conduits de fumées (par ramonage mécanique) chaque année. Le conduit de cheminée doit être en bon état et raccordé à la chaudière. Il doit déboucher loin de tout obstacle qui nuirait à l’évacuation des fumées.

2- Toute l’année et particulièrement pendant la période de chauffe, assurer une bonne ventilation du logement :

Aérer le logement tous les jours pendant au moins 10 minutes, même quand il fait froid.

Ne pas obstruer les entrées et sorties d’air (grilles d’aération dans les cuisines, salles d’eau et chaufferies principalement).

Si une pièce est insuffisamment aérée, la combustion au sein des appareils sera incomplète et émettra du monoxyde de carbone.

3- Utiliser de manière appropriée les appareils à combustion :

Ne jamais faire fonctionner les chauffages d’appoint en continu. Ils sont conçus pour une utilisation brève et par intermittence uniquement.

Respecter scrupuleusement les consignes d’utilisation des appareils à combustion (se référer au mode d’emploi du fabricant), en particulier les utilisations proscrites en lieux fermés (barbecue, groupe électrogène…).

Ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero…

4- Entretenir les appareils :

Nettoyer régulièrement les brûleurs de la cuisinière à gaz (on doit voir la flamme dans chaque orifice). S’ils sont encrassés, le mélange air-gaz ne s’effectue pas dans de bonnes conditions et le brûleur peut s’éteindre, notamment quand il est au ralenti. Une flamme bien réglée ne doit pas noircir le fond des casseroles.

5- En cas d’installation de nouveaux appareils (groupes électrogènes ou appareils à gaz) :

Ne jamais placer les groupes électrogènes dans un lieu fermé (maison, cave, garage…) : ils doivent impérativement être installés à l’extérieur des bâtiments.

S’assurer de la bonne installation et du bon fonctionnement de tout nouvel appareil à gaz avant sa mise en service et exiger un certificat de conformité auprès de l’installateur.

Allô Autonomie

Madame, Monsieur,
 Après une première phase de déploiement, Allô Autonomie se pérennise en devenant le numéro unique des Pôles Autonomie Territoriaux (PAT) Centre-Yvelines et Sud Yvelines du Territoire d’Action Départementale Terres d’Yvelines. La ligne locale du PAT restera active tout au long de l’année afin de rediriger les personnes vers Allô Autonomie. Cette évolution s’inscrit dans la volonté continue du Département d’apporter aux Yvelinois plus d’écoute et une meilleure orientation.

 

ERRE – Élue Rurale Relais de l’Égalité

L’Association des maires ruraux de France et l’association UniesVers’Elles se mobilisent avec une formation inédite à destination des élus pour les aider à lutter localement contre les violences intrafamiliales.

Le projet « Élu.e Rural.e Relais de l’Égalité » porté par l’AMRF accompagne les élus ruraux qui s’engagent pour lutter contre les violences intrafamiliales dans leur commune. Le « vivre avec » est un atout qui doit faciliter l’intervention pour réduire ce chiffre de 50 % des féminicides qui ont lieu en milieu rural. Le programme s’appuie sur la place spécifique des élus ruraux du fait de leur proximité avec leurs concitoyens et de leur présence au plus près
du terrain.

à LONGVILLIERS, votre élue Relais de l’Égalité est joignable au 01.30.41.33.96

MDPH en ligne : le Département des Yvelines simplifie les démarches et accélère le traitement des demandes

Le Département des Yvelines et la Maison départementale des personnes handicapées ont lancé, avec la CNSA, le service MDPH en ligne : mdphenligne.cnsa.fr/mdph/78. Il permet aux personnes en situation de handicap de remplir et suivre leurs démarches directement depuis chez elles.

Aide à la vie quotidienne, professionnelle, sociale ou encore étudiante ou scolaire : les démarches sont accessibles 24h/24 et 7j/7 et facilitées. Les personnes peuvent en effet transmettre en ligne leurs pièces justificatives et suivre, à tout moment, depuis leur espace personnel, l’avancement de leur demande. Enfin, les délais de traitement sont raccourcis grâce au téléservice.

Qualité de l’eau distribuée sur la commune en 2021

Bonjour,

Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint, le courrier, le rapport annuel, une note explicative ainsi que la fiche de synthèse pour la qualité de l’eau distribuée en 2021.

Cordialement

Sylvie VILALARD – Secrétariat – Cellule eaux

Délégation départementale des Yvelines

 

Connaissez vous le site Santé.fr ? – Le site du Service Public d’information en santé

Santé.fr est le site du Service Public d’information en Santé au sein du Ministère des Solidarités et de la Santé, en partenariat avec les agences régionales de santé, les agences et institutions publiques de santé, les associations de patients et personnes concernées.

Une information fiable et accessible

Santé.fr publie une information de qualité et accessible – respectant les critères du Standard de l’information en santé – et relative à la santé et aux produits de santé, notamment à l’offre sanitaire, médico-sociale et sociale auprès du public. Santé.fr propose également des services personnalisés et géolocalisés.

Au service de tous dans la crise sanitaire

Santé.fr répertorie les lieux de dépistage et de vaccination COVID ainsi que l’information éditoriale indispensable à tous.

Vigilance : les risques d’ingestion de billes aimantées par de jeunes enfants

Les autorités sanitaires alertent les parents et les personnes ayant la garde de jeunes enfants sur les risques d’ingestion de billes aimantées!

Ces accidents peuvent entraîner des complications très graves.Deux cas graves d’ingestion accidentelle de billes aimantées de 3 à 5 mm ont été signalés dernièrement; ils concernent des enfants de 3 ans ou moins. Les billes aimantées incriminées provenaient d’objets «anti-stress» destinés aux adultes. De plus, selon les données dont disposent les autorités sanitaires,des billes aimantées entrant dans la composition de certains jeux de construction peuvent également être ingérées accidentellement parles jeunes enfants.

Plus d’infos en pièce jointe : cp-dgccrf-billes-aimantees-11juin2021

L’attention des parents et des personnes ayant la garde d’enfants est néanmoins appelée sur le fait que les objets anti-stress destinés aux adultes, les jeux de construction destinés aux personnes de plus de 14 ans et les jouets magnétiques destinés aux enfants plus âgés (de 3 à 14 ans), peuvent se révéler très dangereux pour les enfants les plus jeunes,s’ils sont laissés à leur portée et qu’ils en détournent par mégarde l’usage.

Source : Anses/DGCCRF/Santé Publique France

En pratique :
Pour trouver le Centre antipoison le plus proche : http://www.centres-antipoison.net/

Encas d’urgence, appeler le 15 ou le 112.